Lucie Sahuquet

luciesahuquet@proton.me

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revue Azimuts - Design Art

Recherche n°55

« Bale Bale »

Je dois vous dire pour vous expliquer pourquoi ça ne va pas de soi de dire

mémoire DNSEP

Emmaüs parle

collection d’objets éditoriaux

Identité visuelle de l’ESAD

Orléans pour l’année 2020

Comment, comment vous dire ?

écrit de DNA

carte blanche à la Nuit

des musées 2019 au Musée des Beaux-Arts d’Orléans

revue Azimuts - Design Art

Recherche n°56

« Se permettre l’écriture chez les designer·ses,

artistes, chercheur·ses »

Chercher à dire

écriture-collage

Les mots comme je les vois

photographies

moi je te visse un meuble mais écrire non /

papa, papa a eu peur, papa a eu peur d’écrire /

d’écrire papa /

série de dessin originaux sur vis

édition, affiche, installation

il n’en restera qu’une trace égarée

édition

les pieds de la mariée

vidéo, édition

Monsieur rue de Bourgogne

édition

Sheila Hicks

installation

Concentrez-vous

installation, vidéo, écriture

illustrations, collages,

broderie,...

Vents d’Auvergne

installation

Atelier autour de l’importance du vent dans le dérèglement climatique

signalétique Emmaüs Ormes

CASA WIFI

affiche exposition

Comment ne pas violer ?

flyer

kfjsdfsl?n

animation stop motion

L’épuisement

expérimentation plastique

Hommage à la révolte de la Terre visible par les vents

édition

archivage performatif pendant les tables rondes du colloque Dzing Dzing

performance, retranscription, édition

Corrected chair

affiche-cartel

Synapsis

affiche, écriture

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« Bale-Bale », le numéro 55

de la revue Azimuts - Design Art Recherche.

Sortie en avril 2023.


Réalisation de la coordination éditoriale

et du graphisme avec Karolina Borkowska


Direction éditoriale par Ernesto Oroza


Bale-Bale est le nom d’un meuble indonésien qui est utilisé à la fois comme une table, un banc et un lit. De par sa forme et ses dimensions et qu’il soit situé à l’extérieur de la maison, ce dispositif appelle à un usage collectif.

Ce numéro d’Azimuts s’interesse aux objets créés par et pour l’organisation et la mobilisation des communautés. En mettant en avant les productions présentés à la Documenta fifteen.


Pour le graphisme on a repris des codes de la cartographie du fait que le colonialisme était un sujet traité par beaucoup d’artiste de la Documenta fifteen.


Dans les cartes, les frontières sont dessinées pour s’approprier du territoire, ont en fait le parrallèle avec les frontières dans la revue pour les différentes rubrique. On les a supprimé pour rendre la transition des rubrique plus fluide, pour comprendre que nous sommes passé à la rubrique suivante le corps de la typographie de labeur augmente.


Pour les interviews les textes créés des territoire mouvant avec des repères sur une grille.


La couverture est composé avec un dessin fait par Dan Perjovski de la lumbung Press. La lumbung Press est une machine ofsett et toute l’artillerie d’une imprimerie qui est placé dans le hall central de la Documenta. Le but était que chaque artiste de la Documenta fifteen puisse faire une production print de ses projets. Nous avons récupéré ces productions et des feuilles de pass. On en a créé une narration visuelle de ce qu’on a ressenti lors de la Documenta fifteen.


en vente à la Cité du design

et sur le site des presses du réel

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« Se permettre l’écriture chez les designer·ses, artistes, chercheur·ses », le numéro 56 de la revue Azimuts - Design Art Recherche.

Sortie en septembre 2023.


Réalisation de la direction éditoriale avec Karolina Borkowska et Laïta Cardin.

Réalisation de la coordination éditoriale et

du graphisme avec Karolina Borkowska.

Écriture de l’article « non mais en fait c’est mal dit ».


L’écriture n’est pas intimidante en soi, elle le devient.

Ce numéro rassemble des contributeurices (designer·ses, artistes, chercheur·ses ou tout à la fois) qui se permettent de «faire» par l’écriture. Il aborde l’apprentissage et la déconstruction des normes d’écritures, l’utilisation libre et plurielle de formes d’écritures, et l’écriture comme action. Ce numéra traverse ainsi différentes incarnations d’écriture : en livre imprimé, en retranscription, en ré-écriture, en prompteur, en manifeste, en traduction, en production de lutte et en opéra.


Pour que nos contributeur·ices puissent se permettre l’écriture à leur façon, chaque contributeur·ice a eu le choix d’avoir, ou non, une correction et le degré de cette correction (règles de bibliographie, règles d’écriture inclusive, orthographiques et syntaxiques).


Pour le graphisme nous avons voulu jouer des codes des beaux livres - utiliser et pasticher une esthétique «prestigieuse » pour mettre sur ce rang les écritures de nos contribueur·ices. Nous avons user des codes graphiques observés sur les productions imprimées validées, institutionnalisées, légitimées.


Pour la couverture on a choisi d’intriguer lea lecteur·ice par une fiente en marquage à chaud argenté.

La chiure de pigeon·ne s’impose, elle se permet de laisser trace, d’exister où ça lui chante. D’un portail juste repeint à une Audi SUV en passant par des égouts, la chiure ne hiérarchise pas ses lieux d’atterrissage. Elle ose s’inscrire même dans les lieux où elle est la plus malvenue.


en vente à la Cité du design

et sur le site des presses du réel

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Je dois vous dire pour vous

expliquer pourquoi ça ne va pas

de soi de dire

mémoire de DNSEP, 2021.



Cet essai parle du mépris

de classe présent dans

la langue française



texte écrit avec ma manière

de parler français, soit avec

une liberté décisive (synthaxe,

orthographe)


langage familier, populaire

le vulgaire,

les erreurs d’orthographe


le mal parlé

le mal dit




comment se battre quand

le problème vient de l’arme ?


oppresif, classiste


accumulations de citations

d’intellectuels, de personnes

légitimes à parler pour

pouvoir convaincre


la quatrième de couverture

devient la reliure, qui tient

fragilement l’ensemble



les pages bleues qui sont

à chaque parties, résument

en 6 pages le livre de 524 pages




ma parole en énorme qui prend

de la place, qui se fait couper

la parole par les citations.

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Chercher à dire

Collage de 6m2 pour écrire mon mémoire, 2021.



écrire un mémoire avec pour

sujet la difficulté d’écrire.



insécurité linguistique




mépris de classe dans

la langue française




collage pour construire

le plan de l’idée


récolte de citations

des livres, podcasts,

documentaire, etc.


collage de 6m2 photographié

et imprimé à l’échelle 1











> collage pour mon oral de DNSEP



















> installation avec les pages bleu de l’édition Je dois vous dire pour vous expliquer pourquoi ça ne va pas de soi de dire. Assemblage de feuilles bleues au format de l’édition et relié comme l’édition


Ces pages bleues sont écrites

avec encore plus de liberté.

texte manifeste

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illustrations et collages

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Corrected chair

affiches-cartel des Corrected chair présentées à la 12e Biennale Internationale Design à Saint-Étienne, 2022.




À Cuba une chaise comme celle là coute 15 dollars,

ce qui représente un salaire d’un·e cubain·e. Là bas

on ne peux pas construire de meuble avec des ressources, c’est interdit depuis l’embargo états-unien, qui oblige les cubain·es à en acheter déjà faite.

Vu leur fragilité, iels les fortifient pour qu’elles ne se cassent ou iels les réparent.


Le projet des Corrected chair est un projet participatif créé par Ernesto Oroza, designer cubain. Il invite des designer·ses a renforcer ces chaises en plastique. Ce projet est une monstration manifeste du design, car cette chaise est fragile malgré qu’un·e designer·se l’ai conçu, et amène à contraindre les cubain·es a devoir repenser cet objet.




Affiche pour présenter les différent·es designer·ses invité·es et rendre visible leurs procédés utilisés pour corriger une chaise en plastique.




> Image de l’exposition « À l’intérieur de la production » avec quelques Corrected chair

faites par les designer·ses.


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Comment ne pas violer ? Ni agresser sexuellement

flyer, 2023.


Réalisation de l’écriture et des dessins avec Delphine Hyvrier

Réalisation du graphisme


Distribué dans les pharmacies au rayon préservatif, dans les boutique de lingerie ou chez le coiffeur/barbier à Saint-Étienne.


Téléchargeable pour l’imprimer



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CASA WIFI

affiches de l’exposition sur le travail de Luis Manuel Otero Alcántara lors de la 12e biennale Internationale Design à Saint-Étienne, 2022.


A4 accumulés et scotchés,

pour construire le format, faire surface.

Le tout sérigraphié à la main


2 versions avec ruban adhésif d’emballage marron

ou au tesa bleu.



CASA WIFI est une maison en cartons coloré construite autour d’un banc public pour avoir accès au seul WIFI disponible. Luis Manuel Otero Alcántara a construit cette maison en carton afin que les habitant·es puissent ne pas être constamment filmé·es par la police lorsqu’iels viennent sur ce lieu. Seul lieu où les habitant·es ont accès au WIFI et donc peuvent s’informer, contacter leurs proches, etc.

Le projet CASA WIFI est aussi des mousse

recouverte de bâche bleu sur les rebords de trottoir pour en faire des assises.








































> images données pour l’exposition par l’entourage de Luis Manuel Otero Alcántara et Yanelys Nunez Leyva, fondateur du Musée de la Dissidence à Cuba.

Installation à Cuba, 2015.




Luis Manuel Otero Alcántara est actuellement toujours enfermé par le gouvernement Cubain.


FreeLuisManuelOtero

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Vents d’Auvergne

installation dans le Massif de Sancy pour Horizon Arts-Nature, 2023.


Réalisation d’une installation avec Charlotte Goffette


> vidéo explicative faite par Horizon Arts-Nature


Cette œuvre en forme rose des vents informent sur les différents vents présents en Auvergne. C’est une plateforme en bois qui devient assise de repos pour les randonneur·ses du parcours de Horizon Arts-Nature. Sur la plateforme est inscrite la provenance du vent et les lieux qu’il traverse, ainsi que le nom du vent en Auvergnat. Au bout de chaque axe (Nord, Nord-Est, Est, etc.) se trouve un drapeau. Le drapeau a une taille et une forme en fonction de la puissance du vent et de la taille de son lit. Les marquage sur les drapeaux indiquent aussi leur puissance et sont conçu par marquage à chaud sur le tissus.


Cette œuvre a été soutenue par la fondation EDF.

Ce projet c’est poursuivis avec un atelier de conception de drapeau et d’une édition explicative autour des vents et du dérèglement climatique.




Crédits photos : Charlotte Goffette, Alice Koté

et moi-même

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Animation d’un atelier grand public autour de l’importance du vent dans le dérèglement climatique.

+

Mise en forme d’une édition informative, qui s’anime au vent : Hommage à la révolte de la Terre visible par les vents

Horizon Arts-Nature en Sancy + EDF, 2023.


Atelier de création de drapeau pour rendre hommage aux vents. Départ avec des expérimentation graphique pour représenter un vent. Puis découpe de la forme du drapeau et dessins en fonction des formes graphique, ainsi que de l’ajout de couleur avec des feutres à souffler.


L’atelier à commencer par des informations sur l’impact du dérèglement climatique sur les vents avec comme appuie l’édition que j’ai réalisé pour l’atelier qui s’appelle Hommage à la révolte de la Terre visible par les vents

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Emmaüs parle

objets éditoriaux offerts aux compagnon·es et bénévoles d’Emmaüs Ormes pour fêter les 70 ans d’Emmaüs Loiret. Imprimé en 200 exemplaires, 2019.


Réalisé avec Karolina Borkowska et Mégane Lazou.


rendre hommages

aux compagnon·nes


on est restées deux mois

auprès des compagnon·nes

pour aller à leur rencontre,

découvrir leur communauté,

leur manière de vivre,

de travailler et connaitre leur

ressenti face à leur situation




donner la parole au sans voix


la communauté est très

diverse et se modifie très

souvent. L’ensemble fonctionne

par un équilibre fragile.

Tout comme notre compilation

d’objets éditoriaux






rendre visible ses travailleur·ses


le reste des exemplaires,

on les a vendu à prix libre le jour

de l’anniversaire, dans les locaux

d’Emmaüs Ormes

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moi je te visse un meuble mais écrire non

1m2 de bois peint recouvert de plexiglass, accroché par différentes vis récupérés.

+

papa, papa a eu peur, papa a eu peur d’écrire

affiche imprimé en risographie deux couleurs et trait au stylo bic rouge à la main

+

d’écrire papa

édition imprimé en laser noir et argenté + trait au stylo bic rouge à la main

+

série de dessins originaux sur vis


Ce que j’ai présenté lors de l’exposition collective Premier printemps à la Galerie Poctb à Orléans,

avril 2023.


Exposée avec Lucie Bretonneau, Antoine Buon, Thibaut Dutarte, Éléonore Fines, Cassandre Maret, Camille Vidal et le collectif Kaïros




insécurité linguistique


témoignage de mon père


papa il a eu peur pour les fautes,

pour le bonnet d’âne,

parce qu’il a 50 ans,

parce qu’il est papa,

parce que ça doit faire intelligent



les gens vont penser qu’il est bête.







Avec la typographie « Lucette »

dessiné par Yann Linguinou qu’il a fait en hommage à l’accent marseillais et particulièrement à sa grand-mère.




Crédits photos : Antoine Buon, Éléonore Fines

et moi-même

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Concentrez-vous

installation visuelle et sonore, écriture, 2016.


> vidéo de l’installation





Téléphones portables suspendus composés de vidéos mixées





l’objectif de l’installation est de lire

le texte qui est présenté sur le bureau,

sous une lumière tamisé



l’écran s’allume, le son s’active.

Votre regard se détourne, vous êtes ailleurs.

Constamment dispersé, vous ne suivez rien.

Lire demande une lutte constante.

Entre le son, les images,

la lumière et la rythmique, votre cerveau a choisi,

vous ne lirez pas le texte.


le texte par son écriture saccadé vous perd,

vous ne comprenez pas le sens

du texte, les mots les uns aux autres.


dans ce texte j’y raconte mon rapport

à la concentration. De ma mémoire

a tenter de rester fixé sur une idée,

de tenter de rester connecté.





vidéos où je me filme en train

d’expérimenté ma concentration

sur des tâches avec des contraintes.

Ex : écrire une dissertation

en ayant un flash lumineux

qui clignote. Devoir écrire toutes

les deux heures pendant une nuit.

Travailler sur de l’illustration

pendant 24h, ....


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Nuit des musées

installation carte blanche pour Musée des Beaux-Arts d’Orléans, 18 mai 2019.





écrire tous les cartels

du Musée des Beaux-Arts

d’Orléans


sur le parvis du musée


à la barbotine





le parvis, endroit extérieur

d’un lieu élitiste, invitation

à y entrer lors de la nuit

des musées


les cartels nous informent

sur le contexte de l’œuvre,

sans son contexte l’œuvre

n’as pas de sens, alors qu’elle

est décontextualisé dans

son espace blanc


ils sont écrit dans le sens

de la sortie, qu’en gardons-

nous ?


le flux des visiteur·ses

efface cette connaissance









en mettant le texte en grand,

en le sortant dans la rue,

en le mettant dans un espace

populaire, je le rend

accessible et le désacralise





Crédits photos : Leslie Goriot et Daniel Richard

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Emmaüs signalétique extérieure

Emmaüs nouveau local à La Source, 2021


Réalisation avec Karolina Borkowska,

Laëtitia Cuchet et Éléonore Fines.


Signalétique extérieure pour les voitures au nouveau local d’Emmaüs Loiret à La Source






peinture sur tôle




typographie dessinée

sur mesure par rapports

aux différentes

tôles du bâtiment











> Vidéo du résultat final

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Identité visuelle de l’ESAD Orléans pour l’année 2020

Identité visuelle et signalétique pour les JPO de l’ESAD Orléans de 2020 et par la suite la création globale de l’identité visuelle de l’ESAD Orléans pour l’année 2020-2021.


> vidéos des éléments animés


Réalisation d’identité visuelle, affiche, flyers, carte de vœux, bâches, signalétique intérieure et extérieure, logo, livret de l’étudiant·e avec Antoine Buon, Laëtitia Cuchet, Éléonore Fines, Hugo du Roure et Mégane Lazou


Concept : la Méta-école : la structure architecturale forte qui se meut selon le souffle des étudiant·es. Le dessin d’un parcours singulier à travers l’expérimentation. Un jeu avec les limites du design.


utiliser la façade de l’école (élément distinctif de l’établissement) que l’on utilisera comme grille.


Typographie Facade créée par Éléonore Fines, à partir de la grille architecturale

de la façade de l’école. Elle est disponible sur Velvetyne


Développement en Web to print du livret de l’étudiant·e avec l’aide de Quentin Juhel.

Imprimé en 500 exemplaires.

> visible sur le site de Quentin Juhel pour le site et l’édition



Pour les JPO, « hack » de l’entrée du site web de l’école, avant les JPO, pour en créer un lieu de création d’affiche.


Les éléments de l’affiche sont générés aléatoirement pour que chacune soit unique, et le/la visiteur·se du site trace son parcours à l’intérieur du site web à l’aide de sa souris, ce qui permet de déjà s’emparer

de l’espace de l’école, avant même les JPO commencés.

L’affiche terminé, elle est immédiatement posté sur

le Twitter de l’ÉSAD Orléans.


ligne, qui permet, le jour

de l’évènement, de guider

les visiteur·ses

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Archivage performatif pendant les tables rondes du colloque Dzing Dzing

performance, retranscription, édition, 2022.


Réalisation avec Karolina Borkowska


Mise en place d’un protocole


Retranscription sonore, spatiale

et temporelle dans l’auditorium

en temps réel.


Expérimentation d’archivage de tables rondes

en présentiel au plus projet de l’expérience vécue.


L’édition s’inspire des réflexions sur ce que cela signifie d’archiver de la danse, de la performance, un moment vécu et perçu dans une temporalité précise. Le design graphique est ici mobilisé comme outil de transposition d’un événement mouvant et vivant.


Nous avons défini différents axes afin de rendre compte non seulement de ce qui était dit mais aussi de leur subjectivité d’auditrices ou encore de la dynamique dans l’espace de la conférence : les déplacements, les sons étaient cartographiés par l’une d’entre nous, pendant que la seconde retranscrivait les paroles prononcées, de manière à la fois précise et poétique parce que spontanée et inévitablement incomplète. Elles changeaient très régulièrement de rôle.

Pour chaque table ronde, chaque intervenant est symbolisé par une icône ou « glyphe » qui permettra d’identifier ses prises de parole. Chacun est aussi invité à laisser une trace graphique ou quelques mots sur une carte. Comme s'il s’agissait d’un jeu ou d’un récit dont ils seraient les héros éphémères…


La démarche expérimentale intègre la mise en question de ce que cela produit et de ce que nous recherchiont à améliorer en fonction de notre expérience vécue : entre chaque table ronde, le protocole est questionné et s’adapte. Par exemple, la « récoltrice » en charge de la prise de notes change toutes les dix puis toutes les cinq minutes. La « captation spatiale » s’accélère elle-aussi !


La publication est un montage de ces différentes retranscriptions séquencées par table ronde avec pour chacune leurs intervenants et organisées selon une grille temporelle. Elle peut être téléchargée sur le site de Les Cahiers du studio ici.


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Sheila Hicks

installation, broderie sur papier, 2017.




Représentation de l’évolution du travail de Sheila Hicks


Son travail se porte principalement sur la technique du tissage qu’elle met en abime dans un espace neutre. D’où l’agencement de l’édition dans l’espace où on peux tourner autour et par les blancs tournants conséquents.


L’écriture manuscrite et la broderie ne font qu’un, la lettre, la phrase est un fil qui se poursuit afin de construire une structure seule. Cela rappelle son travail fastidieux entièrement fait à la main.


Le dos caché au premier regard dévoile l’envers du décor de son travail en atelier.




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L’épuisement

expérimentation plastique, 2016.


Tester l’endurance d’une surface et d’un outil.


Un mouvement circulaire quasi perpétuel jusqu’à que chaque couches soient percés ou que l’outil disparaisse.

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Monsieur rue de Bourgogne

édition, 2018.





Journal autour d’un individu inconnu, que je nomme Monsieur rue de Bourgogne. C’est un monsieur qui déambule dans la rue de Bourgogne et qui parle seul. Ce travail démontre la confrontation de sa voix face à la foule.


Feuilletant le journal, lea lecteur·ice peut l’écouter et s’approcher de lui en douceur. Jusqu’à entrer dans un dialogue sous forme de monologue, un rapport plus intime mais toujours anonyme.

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Les mots comme je les vois

photographies, 2020.




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il n’en restera qu’une trace égarée

édition, 2019.





Intervention dans des espaces

privés avec une modification

minime, capturé par une photo

d’avant et après l’intervention


mis en recto-verso sur une carte postale,

elles sont envoyés aux propriétaires






édition restituant le travail,

où une fois les cartes envoyées

il ne reste qu’un bout

de papier narré, sans repère

visuel et contextuel





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kfjsdfsl?n

animation en stop-motion, 35s, 2018.



Scénario : Deux personnages parlent entre eux dans une langue extraterrestre/inconnu/incompréhensible.

Ils s’engueulent et l’un dévore l’autre. Puis s’en va hors champs encore énervé et parlant seul.

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Comment, comment vous dire ?

édition, 2019.



écrit de DNA


l’édition n’a ni de début ni de fin,

on peut tourner les pages à l’infini


liberté dans l’écriture

et jeu avec les normes académique

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Les pieds de la mariée

vidéo en found-foutage et édition, 2018.



1min 19 sec, cassette VHS.


Partant d’archivage familiale, le mariage de mes parents, où j’ai mis en évidence les choses qu’on ne regarde pas, comme les pieds de la mariée, ces choses insignifiantes qu’on oublie et qui sont amenés à disparaître. Cette vidéo en found-foutage est un montage de plan râté du film du mariage qui dure trois heures.


La vidéo est accompagné d’un fascicule où le concept éditorial a aussi été travaillé autour de la marge, qui est l’élément qu’on découpe, qu’on oublie mais qui sert a révéler le contenu.





installation au sol, dans l’angle d’un grand mur blanc et vide, en format 200x150mm

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Synapsis

série de 3 grands formats réalisés à la main et écriture, 2019.



Je mets en évidence les rebondissements, les hésitations, les réflexions. Pour ce projet je me suis enregistrée en train de me rappeler de film que j’ai vu il y a plus ou moins longtemps, entre 1 et 13 ans.


Les états perceptibles dans ma voix sont retranscrits plastiquement par la typographie dessiné et l’outil employé.




J’ai nommé ce projet Synapsis car ce qui m’intéresse est de comment la parole tente de se construire, se reconstruire. Une cohésion et une lutte entre la mémoire et la parole.